Association des Saulières

La Résistance corrézienne s'affirme

 

Jalon N°3

A partir de l'été 1941, l'opinion publique corrézienne devient de plus en plus critique à l’égard de la politique gouvernementale. La Résistance en profite pour élargir son recrutement et son influence, et créer de véritables liens de solidarité.

Le briviste Edmond Michelet est devenu chef régional du mouvement Combat. D’autres préconisent la propagande par l'action, afin d'apeurer les collaborateurs et de renforcer la confiance des Français patriotes. A la suite de l'attaque de l'URSS le 22 juin 1941 par l'Allemagne nazie, les communistes optent pour la lutte armée.

La parole et l'action de la Résistance brisent le silence imposé par le régime de Vichy. En particulier, à Sainte-Féréole :

- le 31 août 1941, le président de la Légion des Combattants, François Valentin est empêché de parler au micro par une panne de courant soudaine ;

- le 23 novembre 1941, des affiches de cette même Légion sont déchirées. Dans la nuit du 27 au 29 décembre, des tracts-affiches, d'inspiration gaulliste, sont distribués ;

- un dimanche de janvier 1942, le jeune Albert Uminski, après avoir acheté une photographie du maréchal Pétain, la déchire aussitôt et publiquement.

La collusion entre les forces d’occupation et le régime de Vichy est devenue une réalité de plus en plus contraignante. La commune de Sainte-Féréole, un an plus tard, va en subir les conséquences, ô combien dramatiques.

 

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