La Résistance : un "désordre de courage"
Jalon N°2
Dans la matinée du 17 juin 1940, le général de Gaulle et Edward Spears, officier de liaison entre les gouvernements français et britannique, se sont rendus à l'aérodrome de Mérignac. "Ils se sont serré la main, se sont dit au revoir, puis dès que l'appareil a commencé de rouler, de Gaulle a sauté dedans et fait claquer la porte... Dans ce petit avion, (il) emportait avec lui l'honneur de la France" (Winston Churchill).
Le lendemain, au micro de la BBC, il s’adresse aux Français. Alors que le maréchal Pétain a demandé de "cesser le combat", il assure, lui, que la défaite n'est pas "définitive" et que "l'espérance ne doit pas disparaître" ; que la France n'est pas seule et que "la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre".
Au même moment à Brive, Edmond Michelet fabrique et diffuse un tract patriotique et anti-défaitiste, à partir de phrases écrites par Charles Péguy : "Celui qui ne se rend pas a raison contre celui qui se rend (...) En temps de guerre, celui qui ne se rend pas est mon homme."
Avec lui, le refus de l'armistice est immédiat et total.
Certains vont dès lors s'employer à organiser "ce désordre de courage" (André Malraux) et "cette fraternité" pour en faire "un combat", contre les occupants et la collaboration du régime de Vichy.
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