Association des Saulières

Les obsèques et le temps de la Libération

Jalon N°10

 

Le 17 novembre 1943, à 8 heures précises, commencent à Donzenac les obsèques des 18 maquisards, tués dans la forêt des Saulières. Plus d'un millier de personnes ont tenu à y assister, malgré l'interdiction des Autorités.

 

Après la cérémonie, les cercueils sont rangés dans deux camions et transportés jusqu'au cimetière. Un immense cortège s’est formé – témoignage de la grande complicité, voire de l'adhésion de la population, à ce que représentait la Résistance.

 

Les rescapés des Saulières, après avoir trouvé refuge dans des fermes, ont ensuite été regroupés dans un camp de l’Armée Secrète (A.S.) situé près de Beaulieu-sur-Dordogne, où ils poursuivent leur préparation militaire. A partir du 8 juin 1944, ils harcèlent les unités de la division SS Das Reich engagées dans la région.

A la suite des parachutages du 14 juillet, mieux armés, ils sont en mesure d’attaquer plus efficacement les postes avancés de la garnison allemande de Brive, finalement obligée de capituler le 15 août.

 

Mais tous n'ont pas eu la chance de connaître la Libération et la joie qui s'ensuivit. Quatre sédentaires de Sainte-Féréole, ainsi qu'un jeune FTP, ont été abattus le 21 juillet. Pierre Chaumeil, natif de Sainte-Féréole, a été torturé à Brive, avant d'être fusillé le 17 juillet 1944, condamné comme auteur de sabotages. Il avait 27 ans.

 

«  Je suis heureux de sacrifier (à la France) toute ma jeunesse et ma vie » (Pierre Chaumeil).

 

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